Qui seriez-vous si vous vous donniez la permission de laisser derrière vous celle ou celui que vous étiez hier ?

Il y a tout juste un an, je ne savais même pas ce qu’était une adjointe virtuelle.
Et pourtant, en novembre 2023, j’ai franchi une étape qui allait transformer ma vie. J’ai ouvert la porte d’un univers que je ne connaissais pas et dans lequel je ne me serais jamais imaginée. Aujourd’hui, je suis là, devant mon clavier, prête à partager avec vous comment tout cela a commencé.

Sauter dans l’inconnu

Je venais d’un monde structuré, rythmé par des horaires fixes, des tâches précises et un cadre rassurant. Mais, au fond de moi, je sentais que quelque chose manquait. Je ne savais pas encore quoi, mais une petite voix intérieure chuchotait : « Il est temps de changer. »

En novembre 2023, je me suis retrouvée face à cette opportunité : devenir adjointe virtuelle. Quand j’ai entendu ce terme pour la première fois, j’ai dû chercher sa définition sur Google. Travailler à distance ? Offrir des services administratifs, créatifs ou techniques à des entrepreneur.e.s ? C’était intriguant, mais honnêtement, je n’avais aucune idée de par où commencer.

Les premières semaines ont été un mélange d’excitation et de peur. Mon esprit rationnel me bombardait de questions : Et si je n’étais pas assez compétente ? Et si je ne trouvais pas de clients ? Et si je regrettais tout ? Malgré ces doutes, une autre partie de moi, plus intuitive, m’encourageait à avancer.

Accueillir ses peurs et se lancer quand même

Je ne vais pas prétendre que je n’avais pas peur. J’étais terrifiée. Mais j’ai compris une chose essentielle : la peur n’est pas un frein, elle peut être une compagne de route. J’ai appris à l’écouter sans lui donner le pouvoir de me paralyser.

J’ai commencé par de petites actions : suivre des formations, lire des articles, m’entourer de personnes qui comprenaient ce métier. À chaque étape, je me rendais compte que je pouvais aller un peu plus loin, explorer un peu plus, même si je n’avais pas encore toutes les réponses.

Sortir des cases

Ce qui m’a le plus marqué dans ce parcours, c’est de déconstruire les idées préconçues sur ce que je « devrais » être. Pendant longtemps, j’avais défini mon identité en fonction de mon parcours, de mes choix passés, et des attentes des autres. Mais en devenant adjointe virtuelle, j’ai dû redéfinir ces cases.

Au lieu de m’enfermer dans une réponse simple ou une étiquette facile, j’ai choisi d’embrasser l’incertitude. Ce métier m’a appris à valoriser ma flexibilité, à accepter que mon identité professionnelle puisse évoluer, et que cela n’enlève rien à mon intégrité.

Revenir à soi

Pourquoi ai-je décidé de devenir adjointe virtuelle ? Si je suis honnête, ma réponse a changé au fil des mois. Au départ, c’était un moyen de concilier ma vie personnelle avec mon ambition professionnelle. Aujourd’hui, je vois cela comme un acte d’affirmation.

C’est un retour à l’essentiel, une manière de me retrouver, d’honorer mes talents tout en offrant un impact concret aux entrepreneurs que j’accompagne. En chemin, j’ai découvert que ce métier, au-delà des compétences techniques qu’il exige, est un espace de connexion humaine, de collaboration et de croissance.

Laisser mourir pour renaître

Se lancer dans une aventure comme celle-ci implique de laisser une partie de soi derrière. Des croyances, des peurs, des habitudes. C’est douloureux, parfois. Mais cette douleur est aussi une invitation à renaître, à devenir une version plus alignée de soi-même.

Aujourd’hui, je ne suis plus la même qu’en novembre 2023. Et c’est exactement le but. J’accepte que ma trajectoire ne soit pas linéaire, que je puisse me réinventer encore et encore.

En partageant cette histoire avec vous, je fais un pas vers plus de vulnérabilité et d’authenticité. Si cette réflexion peut résonner avec vous, alors j’espère qu’elle vous inspirera à embrasser vos propres peurs et à ouvrir des portes, même celles que vous n’auriez jamais imaginées franchir.

Et vous, qui seriez-vous si vous vous donniez la permission de laisser derrière vous celle ou celui que vous étiez hier ?